Et bien personnellement, je pense qu'il y a plus de choses à en tirer, qu'il n'en parait ; effectivement, et comme le souligne Florinou, le ton humoristique et de surcroit, non impartial, de l'auteur, laisse à douter de l'importance que l'on peut/doit porter au contenu de cette "théorie".
D'une part, il est évident que, si sérieuse elle peut être, vulgarisée elle est (Yoda style inside).
Pour quelle raison serait t'elle autant vulgarisée ? plusieurs possibilité à mon avis :
- Elle est destinée à un public masculin de base et sans éducation ?
- Elle est écrite de façon maladroite par quelqu'un de non expérimenté dans ce type de rédaction ?
- Elle est volontairement axée sur le ton de l'humour pour faire passer une information sur le second voir troisième degré ?
- C'est de la merde en boite sans aucun intérêt.
Voila pour ce qui est de la rédaction malhabile, pour cerner un peu plus le problème, il faut se pencher sur le contenu, plusieurs points sont abordés :
- Phénomène d'attraction
- Principe de l'échelle
- Divers corolaires
- Phénomène d'attractionDans le phénomène d'attraction, l'auteur affirme que les femmes sont attirées à 50% par l'argent et le pouvoir et à 40% par l'attraction (formée de diverses variables). Je suis choqué ces valeurs, 50% argent et pouvoir, je trouve ça phénoménal.
Cependant, il est vrai que la plupart des hommes riches et pourtant décrépis/fripés/croutoneux sont mariés à 15 top models. Même chose pour le pouvoir ; sans entrer dans les détails politique dont on se fout, pensez vous que Carla Bruni se serait mariée avec le Président Nicolas Sarkozy, s'il n'était pas président ?
Personnellement, je me dis habituellement que ce ne sont que "des femmes moyennes", à la réflexion moyenne, mais, c'est un peu vague comme jugement, comment savoir si les femmes que je trouve intelligentes et réfléchies, ne "succomberaient" pas si elles avaient l'occasion d'obtenir un homme avec du pouvoir/argent ? On peut difficilement contredire/affirmer cette idée sans "moi j'en suis sûr" ou "je mettrais ma bite à couper que".
Dans le fond, je sais pas vraiment et je remarque des faits.
Cependant, les femmes ayant de l'argent et/ou du pouvoir sont elles également à la recherche d'argent/pouvoir ou se limitent t'elles alors à l'attraction ? (si l'on suit cette théorie, bien sûr) je ne connais pas suffisamment d'exemples pour illustrer ce fait/problème.
Dernier point sur l'attraction : les outlaw bikers => racaille/branleurs et j'en passe.
Dans l'Appendice 1-A un point "important" est soulevé, celui des Outlaw Bikers qui indique que si une femme ne peut se obtenir un individu qui a de l'argent, elle se tournera vers un Outlaw Biker. Je ne sais pas vous, mais personnellement, la majorité des filles que j'ai pu fréquenter au collège, lycée, université, faisaient leur possible pour être avec des outlaw bikers, et on retrouvait fréquemment la fille qui plait, dans les bras d'une racaille la gueule de travers. J'estimais ça, à l'époque, comme un sérieux manque de maturité largement influencé par la pseudo frime racailleuse qui tend à faire croire qu'en présence de la plus grande gueule la "gamine" aura plus de valeur à l'égard des autres gamines/gars de sa classe.
La théorie de l'échelle indique que ce type de comportement est effectivement le plus courant, chez les gamines :
"une femme sortira plus probablement avec un outlaw biker quand elle est plus jeune"
J'ai été marqué par ce point qui rejoint ce que j'ai pu observer avec le temps. D'ailleurs, et ça va peut être vous faire sourire, mais il fut un temps ou j'ai frôlé la situation de "outlaw biker" (au lycée) et ou la population féminine pullulait pour sortir avec moi, malgré ma gueule boutonneuse, mes cheveux gras, mon gel au sperme de porc dans les tifs, et ma démarche de pseudo gangster.
Je ne suis plus dans ce mode "outlaw biker" depuis de nombreuses années, je suis célibataire et sans touches depuis de nombreuses années également. Je suis persuadé que si je retournais jouer les gros bras et casser des gueules à la sortie des lycée, il me faudrait 4 mois pour avoir la moitié des lycéennes boutonneuses après moi.
Je pense, que ceci descend à la fois du comportement féminin (attrait vers le pouvoir) et de l'éducation : certaines filles bien éduquées resteraient de marbre devant moi.
Cependant, ces filles bien éduquées restent de marbre parce qu'elles ne sont pas attirées ou parce qu'elles ont des barrières imposées par la famille qu'elles savent ne pas avoir le droit de franchir en trainant avec un branleur de 28ans ? ç'est presque un sujet à part entière.
Voila pour le phénomène d'attraction de l'homme sur la femme.
Passons à présent à une autre situation, que nous autres mâles sommes plus à même de juger, l'attraction des femmes sur l'homme.
60% Allure générale
30% Chance estimée qu'elle accepte rapidement de coucher
10% Autre
Je d'abord parler dans mon cas personnel, puis dans les cas que j'ai pu observer chez les types que je fréquent ou que j'ai fréquenté avec le temps :
Je pense que les 60% d'allure générale sont un peu fort mais pas si loin de la réalité, une fille scotche bien plus souvent sur son allure physique (à condition qu'elle rentre dans nos critères personnels bien sûr, mais cela est un autre sujet) qu'a sa mentalité, ceci dans un premier temps toutefois.
Par contre, les 30% de "chance estimée qu'elle accepte rapidement de coucher" me déplaisent, car au contraire, je juge souvent la mentalité d'une fille par rapport au temps qu'elle met à se décider de coucher (bon, ça fait un moment que j'ai rien jugé du tout, mais, quand j'étais jeune =D) ; en clair, la fille qui m'a le plus intéressé dans ma vie, a été la plus longue à passer à l'acte, et cela engendre bien souvent, une mentalité générale qui me convenait. alors ces 30% sont complètement à la rue, dans mon cas personnel.
Cependant, le mâle moyen est t'il dans ce cas ? est t'il plus attiré par une fille très jolie avec laquelle il a de bonnes chances de coucher rapidement qu'avec une fille très jolie avec laquelle il a moins de chances de coucher rapidement ? je pense en effet que la plupart des ouvrier que je croise quand je vais chercher le pain, iront plus vers le cas numéro 1. et au fur et à mesure du temps et de ce que j'ai observé, mes relations masculines semblent souvent plus attiré par ce qui couche rapidement. Un peu comme pour collectionner des trophées sexuels à aligner au dessus du plumard.
Le mâle moyen a t'il toujours une envie de sexe avec une fille qui lui convient physiquement ? Jean Claude Dusse, pour prendre quelqu'un de votre environnement quotidien, n'est t'il pas la représentation parfaite de l'homme moyen ? c'est là toute la question de la "théorie de l'échelle", et c'est ici que l'on aborde la seconde partie :
- Principe de l'échelleJe pense que c'est à ce niveau que se trouvent les informations les plus intéressantes de la "théorie".
L'idée de deux catégories de relations chez la femme et d'une seule chez l'homme est séduisante, mais, est présentée de façon un peu brutale.
Si nous redétaillons un peu l'idée :
La femme possède deux échelles, sur l'une il n'y aura jamais de relations sexuelles, sur l'autre il y en aura.
une échelle "amant potentiel" et une autre "ami".
Ne connaissez vous pas des femmes qui fonctionnent sur ce principe, ici largement vulgarisé, où un ami ne pourra jamais devenir un amant, sauf rares exceptions, ceci, parce qu'il est... un ami ?
Jusque ici, cela reste crédible pour moi, là où l'auteur commence à perdre de sa crédibilité c'est dans les exemples qu'ils donnent, ou plutôt dans leur finalité, où la fille termine toujours avec un alcoolique, un outlaw biker, ou autre abruti qui est toujours sur l'échelle amant.
On sent ici une légère frustration masculine qui tend peut être à considérer que celui qui réussi là où l'on a échoué est forcement un branleur qui a tout foiré dans sa vie et que la fille est nécessairement conne de nous avoir refusé pour lui.
Cependant, le point commun avec le corolaire de l'attraction vu juste avant, où la fille fini toujours avec un outlaw biker est troublant.
=> pour moi, ce principe de deux échelles est vrai, ou du moins, proche de la réalité. Quand on est l'ami d'une femme, devenir son amant est une véritable galère et peut demander beaucoup de temps.
En face, se trouve l'échelle masculine, beaucoup plus troublante et beaucoup plus difficilement avouable si tant est sois peu qu'elle soit à avouer.
L'homme n'aurait qu'une échelle et pourrait coucher avec "n'importe qu'elle fille de son entourage".
à condition toutefois :
- Qu'il soit célibataire et qu'elle lui plaise. => si un homme est célibataire et que la fille l'attire, il n'y a pas d'amitié possible, il voudra toujours que cela finisse au lit.
Cette théorie me parait vrai, mais il ne faut pas oublier que la variable "plaire" est complexe et peut ainsi, énormément limiter la quantité de filles, ainsi : ""n'importe qu'elle fille de son entourage"", devient rapidement, "elle".
Maintenant, de savoir si il veut juste coucher, ou si il recherche une relation durable, cela devient tout de suite plus compliqué.
là où la théorie devient débile, c'est : où se trouve les filles qui ne plaisent pas à un homme ? toute sur l'échelle du sexe, tout en bas, entassées et qui ne serviront qu'en cas de désespoir... Cela devient complètement bancale à ce niveau. pourquoi n'y aurait t'il pas une échelle amie contenant les filles qui peuvent être des amies (puisqu'aucune finalité sexuelle de recherchée) ?
C'est à ce niveau de la théorie que le caractère engagé de l'auteur déborde, car on ressent qu'il veut appuyer le fait que tout homme considère toute femme comme un simple objet sexuel, point barre.
Je suis désolé, mais ma mère, ma belle soeur, ma nièce, ma grand mère, mon amie d'enfance qui n'est absolument pas mon style physiquement... Avec toutes ces personnes il n'y a aucun attrait sexuel, elles ne peuvent pas être disposées sur l'échelle de la sexualité.
c'est à partir de là, que, à mon avis, tout le fondement de sa théorie, se brise. à vouloir trop appuyer sur le côté femme ne baise qu'avec des bourges ou des racailles, et homme ne veut que baiser femme. il oublie toute une quantité de situations qui sont pourtant non négligeables et qui ne peuvent être casées en suivant la "théorie de l'échelle".
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Ainsi, je pense en effet que la femme dispose de deux catégories de relations "amis" "amants".
Je ne parviens pas à clairement discerner les critères qui peuvent faire passer d'une catégorie à l'autre. des hommes biens peuvent être sur la catégorie "amis" et des branleurs sur la catégorie "amants" ; je pense toutefois qu'à ce niveau, c'est un problème d'éducation et de mœurs. une fille éduquée aura compris que le branleur, en dehors de ses airs tout puissant et sûr de lui, n'est socialement parlant, pas à même d'apporter le bonheur que pourrait lui apporter un homme bien.
Cependant, même une fille bien éduquée peut disposer ses relations de façon "difficilement compréhensibles", pour nous autres hommes, je pense que c'est le phénomène de phéromone qui nous dépasse à ce niveau là et que, là où nous recherchons des explications concrètes (beautée, intelligence, diplômes, argent, mentalité, etc...), les phéromones interviennent et pas toujours en notre faveur, à ce stade de la théorie, c'est la loi de murphy et ses extensions, qui interviennent. =D
Pour ce qui est de l'homme et son échelle unique de séxualité, certes elle est séduisante quand on voit l'immense quantité de demeurés et pourtant, mâle moyen, qui ne s'estiment que par leur nombre de conquêtes sexuelles, mais il y a un certains nombres d'exceptions et de situations qui indiquent qu'une échelle "amie" est pourtant nécessaire, à mon sens.
Pour finir sur cette "Théorie de l'échelle", bien qu'elle soit essentiellement axée sur le côté humoristique et satirique des relations homme-femme, elle représente et définit plutôt bien le comportement de la femelle et du mâle moyen, célibataire ou en union mais infidèle/de mœurs légères. Mais il est évident qu'un nombre non négligeable de facteurs sont négligés et remettraient facilement en cause de nombreuses affirmations. Le fondement quant à lui, reste à mon humble avis, assez juste, en tant que satire toutefois.
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J'ai beaucoup écrit, et je ne suis pas non plus capable de soigner le virus du SIDA